A vous de jouer à bientôt

34 commentaires

 
 
 
 

Star européenne du jazz, Django Reinhardt aurait cent ans

10 commentaires

Django Reinhardt, roi du jazz manouche, dont on fête le centenaire de la naissance, demeure la seule star européenne du jazz, l’égal des Duke Ellington, Miles Davis, John Coltrane ou Louis Armstrong, et le premier à avoir marié les accords du jazz aux mélodies de la tradition tzigane.

Né à Liverchies (Belgique) le 23 janvier 1910 dans la roulotte familiale, Django est un enfant de la balle. Après des voyages en Italie, en Afrique du Nord et dans le sud de la France, la famille Reinhardt se fixe dans les faubourgs de Paris. Avant de se passionner pour le jazz, le jeune Django fréquente le milieu du musette et du music hall puis accompagne au… banjo les grands accordéonistes des années vingt.

L’incendie de la roulotte familiale en 1928, qui faillit lui coûter la vie et nécessita une longue rééducation pour recouvrer l’usage de trois doigts de la main gauche (l’index, le majeur et le pouce), a entretenu sa légende.

Transcendant ce handicap, le musicien a acquis une technique d’exception, fruit d’une rigueur et d’une volonté qui contrastaient avec son image de personnage à la fois flambeur et rêveur.

Puis il découvre le jazz, une musique alors quasiment confidentielle en France, en 1931 à Toulon chez le peintre Emile Savitry qui lui fait connaître les microsillons de Louis Armstrong, Duke Ellington…

Sa carrière n’aurait sans doute pas pris une telle ampleur sans le Hot Club de France, créé par Charles Delaunay et Hugues Panassié fin 1933 dans le but de propager le jazz dans l’Hexagone. Pour diriger le Quintette du Hot Club, qui sera la vitrine de l’institution avant et après-guerre, leur choix se porte sur ce musicien bohême et le violoniste Stéphane Grappelli.

Audacieux et curieux, Django a su imposer son Quintette, composé uniquement d’instruments à cordes et sans batterie, ce qui était révolutionnaire dans les années 30. Il s’est aussi aventuré en 1940 à enregistrer avec un mini big-band à majorité de cuivres, a tenté de s’adapter à la "révolution" du bebop, n’a pas dédaigné de jouer de la guitare électrique dont il aimait les nouvelles sonorités. 

Quelques semaines avant sa mort en 1953, il avait aussi enregistré avec la vague montante du bop en France (Maurice Vander, Martial Solal, Pierre Michelot…). "Anouman", l’une de ses ultimes compositions, semblait ouvrir de nouvelles perspectives.

"Je ne connais pas la musique, mais elle, elle me connaît", aurait affirmé un jour cet autodidacte, dont les compositions, sortes de rêveries musicales, figurent au rang des classiques, "Minor Swing", "Nuages", "Manoir de mes rêves", "Nuits de Saint-Germain-des-Prés".

 

Django Reinhardt a imposé un style unique, mêlant le lyrisme tzigane aux harmonies du jazz, en s’inspirant parfois de la musique classique, comme en témoignent ses improvisations sur des thèmes de Jean-Sébastien Bach, Debussy ou Ravel.

 

Parfois lunatique, il était capable de disparaître avant un concert pour aller contempler la lune ou jouer au billard à Belleville ou à "Ménilmuche".

Plus de 50 ans après sa mort, il continue de fasciner et domine toujours la scène du jazz manouche. A travers l’association des Django d’Or, l’Académie du Jazz qui remet chaque année au meilleur musicien français le "Prix Django Reinhardt", ou le festival "Django-Reinhardt" de Samois-sur-Seine (Seine-et-Marne), localité où le guitariste est enterré. 

 

Les citations de la semaine

33 commentaires

Nu intégral

  Frédéric Lefebvre, porte parole de l’UMP, se fend cette semaine d’un parallèle dont lui seul a le secret : « Est-ce que vous accepteriez que quelqu’un vienne à la Sécurité sociale chercher des prestations tout nu ? Et bien, on n’acceptera pas que quelqu’un vienne chercher ses prestations en burqa.»

 

Mathématiques pour les nuls

 

 

Jean-Luc Mélenchon, leader du Parti de Gauche, livre un diagnostic tout personnel sur les ambitions du Parti Socialiste aux élections régionales: « Attention à la maladie de la grosse tête. Ils sont persuadés qu’ils vont remporter trente Régions sur vingt-deux. »

 

 

 

 

 

 

Quand y en a plus, y en a plus

 

 

Nicolas Sarkozy, président de la république, a toujours une bonne phrase sous le coude, comme ici lors de ses vœux aux personnels de santé : « Quand un hôpital est en déficit, il ne peut plus investir. »

 

 

Election de rue

 

 

Jean-Paul Huchon, président PS en exercice de la région Ile de France, n’hésite pas à descendre celle qui veut lui ravir son trône : « La campagne de Mme Pécresse est une campagne de caniveau. »

 

 

 

PS invaders are back

Martine Aubry le sent, le PS est de retour ! Elle l’affirme avec ses mots lors de ses vœux à la presse : « J’ai l’impression que les Français se rendent compte que nous frétillons à nouveau. »

 

 

 

 

 

Fallait pas l’inviter

 

 

François Bayrou, quelque peu amusé des pratiques de sa nouvelle amie Ségolène Royal : « Quant à s’inviter constamment là où l’on n’est pas invitée, ce n’est pas une politique. Ca risque tout au plus de devenir un tic. »

 

 

L’humanitaire c’est bien, mais…

 

 

Bernard Kouchner, à propos de l’assouplissement des formalités d’adoption pour les enfants d’Haïti : « Il ne faut pas qu’on soit accusé d’enlèvement d’enfants, même sous un bon prétexte. » Une phrase qu’il n’aurait peut-être pas prononcée il y a quarante ans au moment où il participait à la création de Médecins sans frontières.

 

 

 

 

Gauche caviar

 

 

 

Eric Raoult, député UMP, donne sa position à propos du débat sur l’identité nationale : « Disons que je fais partie de la droite camembert. »

baptême de l’air.(Celle là est très très con mais elle me fait rire,un chouia scato ,désolé)

20 commentaires

 

Un type décide
de faire son baptême de l’air.

Il se rend dans un aéroclub et demande à un pilote:
 
– Voilà….
J’aimerais faire mon baptême de l’air mais je voudrais un vol à
sensations, pas les petits vols pépères que vous réservez aux touristes !
 
– Pas de problème, si vous êtes amateur de sensations fortes,  vous allez en avoir !
 
Le type et le
pilote montent donc dans un petit avion.

L’avion prend de la vitesse…
 
Il roule de plus en plus vite mais ne décolle pas !
 
Il fonce droit sur un arbre ! Au dernier moment,

le pilote tire sur le manche  et l’avion
décolle en frôlant les branches de l’arbre…

Le pilote entend son client assis derrière lui dire :

– Ça, je m’y  attendais…

L’avion a maintenant pris de l’altitude.

Comme le type ne semble pas avoir eu peur au décollage,

le pilote tente la figure de "la feuille morte"..

Il coupe le moteur de l’avion et ce dernier chute vers le sol.

L’avion part en vrille, le sol se rapproche de plus en plus vite et au  dernier moment,

le pilote remet les gaz et tire sur le manche !

L’avion fait un rase-mottes et reprend de l’altitude..
 

Le pilote
entend son client dire :

– Ça, je m’y attendais aussi !
 
Enervé, le pilote bascule l’avion sur le dos.

Il vole ainsi un petit  moment puis
enchaîne les loopings.

Lorsqu’il termine ses acrobaties, le pilote  entend

le type dire :  – Ça, par exemple,

je ne m’y attendais pas…

Comme le client a enfin eu les sensations fortes demandées, 

le pilote pose le petit avion en douceur.
 
Après avoir atterri, il dit à son client :
– J’ai cru que je n’arriverais jamais à vous faire peur ! 
– Vous n’arrêtiez pas de dire ‘ça, je m’y attendais !

– Écoutez bien ! dit le type.

Quand j’ai dit ça, je m’y attendais !’ au moment du décollage,

c’est parce que j’ai pissé dans mon pantalon tellement j’ai eu peur

  Ensuite, quand l’avion a chuté vers le sol,

j’ai dit ‘ça, je m’y  attendais !’  parce que j’ai chié dans mon pantalon

tellement j’ai eu peur ! Par contre, quand vous avez volé sur
le dos et fait les loopings à l’envers,  tout est remonté dans le col de ma chemise,

et ça, je ne m’y attendais pas…!!!!!!!!! >

Israël: cambriolage dans une exposition consacrée aux voleurs d’antiquités

9 commentaires

De vieilles pièces de monnaie d’argent et d’autres objets archéologiques ont été dérobés dans une exposition organisée en Israël pour dénoncer les vols d’antiquités, rapporte jeudi le quotidien israélien Haaretz.

Les cambrioleurs ont également mis la main sur une lance en bronze, deux boucles d’oreille en or et quelques poteries de l’époque hellénistique que les autorités avaient réussi à récupérer, raconte le Haaretz.

L’exposition, qui se tient au Musée Korin Maman à Ashdod (sud de Tel-Aviv), est intitulée "Les Voleurs d’antiquités en Israël". Elle est censée faire connaître au public les efforts entrepris contre les vols d’objets archéologiques.

Paranoïa américaine au Canada / Son passeport se décolle: un Français est expulsé

27 commentaires

Un Français établi au Canada est sur le point d’être expulsé car les services frontaliers américains ont saisi son passeport, qu’ils jugent suspect, a-t-on appris vendredi auprès de l’intéressé et du consulat français qui dénonce une "situation absurde".

Guillaume Carabin, un graphiste de 30 ans installé à Vancouver depuis août dernier avec un permis canadien "vacances-travail" en bonne et due forme, a passé trois jours en prison avant d’apprendre qu’il allait être obligé par le Canada à rentrer en France.

La raison de cette mesure : s’être fait confisquer son passeport à la frontière américaine, parce que "le film sur la photo était un peu décollé", a affirmé le jeune homme à l’AFP.

Il attend maintenant son passeport pour être renvoyé en France par les services canadiens qui lui ont fait signer un avis d’exclusion d’un an.

L’incident remonte au 17 décembre. Alors que M. Carabin se dirigeait vers les Etats-Unis pour des vacances, son passeport lui a été retiré par les autorités américaines à la frontière.

"On m’a dit que le film recouvrant la photo était un peu décollé. Avant cela, j’étais entré trois fois aux Etats-Unis avec ce passeport et je n’avais jamais eu de problèmes", a-t-il raconté.

Reconduit à la frontière canadienne, sans son passeport, il est arrêté par des agents canadiens, placé en détention pendant trois jours avant d’être retenu encore une journée au centre des immigrants de l’aéroport de Vancouver.

Selon son avocat David Thomas, la seule "mesure logique" qui aurait dû éventuellement être prise aurait été de lui refuser l’entrée aux Etats-Unis.

Informé du cas de M. Carabin, le consulat de France à Vancouver parle d’une "situation absurde" et "d’une erreur manifeste puisque M. Carabin était en séjour régulier au Canada et que son passeport, après vérifications faites par nos services, était authentique".

Interrogés, les services canadiens des frontières ont refusé de commenter l’affaire, affirmant dans un courriel à l’AFP avoir agi dans le cadre de leurs procédures réglementaires, permettant notamment d’arrêter des étrangers si un doute pèse sur leur identité.

GROUIIIIIK GROUIIIIK « Lâchers de porcs » sous la tour Eiffel: plaintes contre les éleveurs

33 commentaires

Des associations de protection des animaux ont porté plainte mercredi auprès du TGI de Paris contre des éleveurs de porcs de la Marne qui avaient lâché le 22 décembre des porcelets sous la tour Eiffel pour protester contre le faible cours de la viande porcine.

Dans un communiqué commun, l’Oeuvre d’assistance aux bêtes d’abattoirs (OABA) et la Fondation Brigitte Bardot ont "dénoncé ces lâchers d’animaux qui donnent une image déplorable de la profession d’éleveurs".

A l’issue de la manifestation, les éleveurs qui protestaient notamment contre un prix de la viande à 1,10 euro du kilo alors que le coût de production est de 1,30 euro par kilo, avaient laissé les animaux sur place, ont rappelé les défenseurs des animaux dans leur communiqué.

"Ce sont les services de la préfecture de police de Paris qui, ayant trouvé les animaux tremblants dans un chariot de supermarché, les avaient conduits à la fourrière de Gennevilliers (Hauts-de-Seine)", ont-ils ajouté.

"Scandalisé par de telles méthodes", Frédéric Freund de l’OABA s’est interrogé "sur la nécessité de rappeler aux éleveurs que les animaux ne sont pas du fumier que l’on abandonne sur la voie publique, aux portes des préfectures".

De son côté, Christophe Marie, de la Fondation Brigitte Bardot, a estimé "que ces comportements démontrent que le bien-être animal n’est pas une priorité pour un grand nombre d’éleveurs".

Selon eux, un tel délit est passible de 2 ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.

Quant à la douzaine de porcelets, ils ont été pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot et la SPA pour finir leur vie en liberté dans des structures d’accueil (refuges, fermes pédagogiques), ont indiqué les associations de protection animale.

Dans le cochon tout est bon

 

QUOI GROUIIIK quelqu’un me DEMANDE

 

A POILS Scanners corporels: Washington demande aux Européens d’équiper leurs grands aéroports

29 commentaires

L’administration américaine tentait jeudi de convaincre les Européens d’équiper leurs grands aéroports de scanners corporels pour les vols vers les Etats-Unis, mais ces derniers exigeront en contrepartie de sérieuses garanties.

La secrétaire américaine à la Sécurité intérieure, Janet Napolitano, est venue à Tolède (Espagne) tenter d’obtenir cet accord, jugé indispensable après la tentative d’attentat perpétré à Noël sur un vol Amsterdam-Detroit par un jeune Nigérian qui portait sur lui des explosifs non décelés lors des contrôles.

Cette tentative a engendré un climat de psychose illustré encore mercredi par l’apparente fausse alerte à l’explosif ayant entraîné la fermeture partielle de l’aéroport de Munich (Allemagne).

Consciente des réserves européennes, Mme Napolitano va chercher à rallier certains des 27 ministres de l’Intérieur réunis à Tolède qui, à ses yeux, peuvent faire la décision, comme le Français Brice Hortefeux, a confié à l’AFP un responsable européen.

La France est prête à tester ces appareils dans les aéroports parisiens. L’Italie est également bien disposée.

Deux pays, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas ont déjà franchi le pas et sont en train d’équiper leurs aéroports.

En revanche l’Allemagne et l’Espagne sont plus réservées. L’Espagne, qui assure la présidence semestrielle de l’UE, veut une position européenne commune avant de prendre une décision.

"A Tolède, nous allons sonder les capitales et les mesures qui seront adoptées devront offrir toutes les garanties pour les droits fondamentaux", a expliqué le secrétaire d’Etat à la Sécurité Antonio Camacho.

Mais Mme Napolitano attend une réponse rapide, même si elle se défend de vouloir imposer quoi que soit.

La demande américaine est notamment défendue par le coordonnateur européen de la lutte contre le terrorisme, Gilles de Kerchove. "On ne devrait pas forcément utiliser systématiquement les appareils pour tous les passagers sur toutes les liaisons (aériennes). On pourrait choisir certains vols et scanner leurs passagers et peut-être une partie des autres voyageurs", avait-il expliqué début janvier. "Si la protection de la vie privée est garantie, si les droits à la protection des données sont respectés et si les appareils permettent un contrôle plus efficace, je serais pour une décision rapide".

La Commission européenne devra s’assurer de cet aspect. Le commissaire sortant chargé de la Justice et de la Sécurité, le Français Jacques Barrot, va réclamer à Mme Napolitano des garanties sur la destruction immédiate des images prises par les scanners et sur leur utilisation.

Ces exigences pourraient être embarrassantes pour les Américains. Les scanners corporels actuels sont équipés de mémoires et peuvent même les transférer, affirme l’Electronic Privacy Information Center (EPIC), un centre de recherches de Washington.

"Notre besoin de sécurité ne peut justifier des violations de la vie privée. L’usage des scanners corporels ne doit se faire que sur une base volontaire et les images doivent être immédiatement détruites", a averti la nouvelle commissaire désignée à la Justice Viviane Reding.

Aucune règle européenne n’empêche les Etats de mettre en place des scanners corporels dans leurs aéroports en l’absence de politique commune.

Mais une action en ordre dispersé serait dommageable pour l’UE et surtout inefficace, estime la Commission européenne. "Une action purement nationale peut faciliter l’action des terroristes qui exploiteront toujours les failles d’un pays", a averti Jacques Barrot.

Toulouse: un agent EDF « Robin des bois » mis à pied 21 jours

18 commentaires

Un agent d’ERDF est mis à pied 21 jours à Toulouse pour avoir rétabli de son propre chef le courant chez une famille privée d’électricité en raison de factures impayées, a annoncé jeudi l’agent sanctionné, Dominique Liot, militant CGT et écologiste.

M. Liot "assume" dans un communiqué son action dans la tradition des "Robin des bois", déplorant la procédure disciplinaire engagée contre lui "pour avoir revendiqué publiquement la remise de l’électricité à un couple de RMIstes avec une petite fille de 2 ans".

La sanction est inférieure aux 28 jours d’abord envisagés par la direction, ajoute le syndicaliste, qui y voit un "encouragement à faire évoluer la loi et les pratiques pour arriver à des mesures sociales impératives: la tranche tarifaire gratuite et l’interdiction des coupures de personnes démunies".

M. Liot indique qu’il se prépare à faire appel et estime que son acte "donne sens à une vision du service public à l’opposé de sa privatisation, sa logique essentiellement financière et son lot d’externalisations".

Un conflit contre les externalisations et suppressions de sites de proximité d’ErDF et GrDF, filiales de distribution d’EDF et GDF Suez, avait permis au printemps dernier de sauver 129 emplois et d’obtenir 66 embauches à ERDF-GRDF Midi Pyrénées, selon la CGT.

Plusieurs syndiqués CGT ont été licenciés à l’automne dernier en Midi-Pyrénées en raison notamment de violences à l’occasion du conflit, avant que la plupart des licenciements soient transformés en mutations d’office.

Le syndicaliste mis à pied mardi appelle à la "réintégration" de deux salariés, l’un à Toulouse l’autre à Paris, "comme cela a été fait pour 5 autres collègues toulousains".

Les hommes profitent financièrement de plus en plus du mariage

37 commentaires

Le mariage, autrefois un moyen pour les femmes d’atteindre la sécurité financière, réussit désormais de mieux en mieux financièrement aux hommes, affirme une étude américaine publiée mardi.

Par rapport aux années 1970, davantage d’hommes sont aujourd’hui mariés avec des épouses qui gagnent plus qu’eux et ont plus d’instruction, selon une étude du Pew Research Center qui se base sur des données statistiques de 2007.

"Dans le passé, alors que peu de femmes travaillaient, le mariage consolidait le statut économique d’une femme. Mais au cours des récentes décennies, les gains économiques associés au mariage sont plus grands pour les hommes que pour les femmes", affirme l’étude.

En 2007, environ 22% des hommes ont épousé une femme qui gagne plus d’argent qu’eux contre 4% en 1970.

Si l’on examine la progression des revenus américains entre 1970 et 2007, les hommes mariés, les femmes mariées, les femmes célibataires ont vu leurs revenus grimper de 60% tandis que pour les hommes célibataires, cette progression n’a été que de 16%.

L’amélioration des revenus des femmes s’explique par le fait que parmi les adultes en âge d’être mariés (30-44 ans), les femmes diplômées sont plus nombreuses que les hommes, pour la première fois dans l’histoire américaine.

Même si, à travail égal, elles gagnent toujours moins que les hommes, le fossé entre les rémunérations s’est rétracté, les femmes étant désormais rémunérée, pour un même travail, en moyenne 71 cents pour 1 dollar aux hommes.

Dans les années 1970, les femmes gagnaient 52 cents alors que les hommes étaient payés un dollar pour le même poste.

La récente récession a renforcé la tendance, les hommes étant davantage touchés par le chômage que les femmes : 75% des nouveaux chômeurs sont des hommes. A fin décembre 2009, les femmes représentaient 47,4% des travailleurs aux Etats-Unis contre 46,5% deux ans plus tôt, selon les statistiques du département du travail utilisées par l’étude.

Older Entries